Coaching et Déontologie

 

Devoirs généraux du coach

Le coach s’autorise en conscience à exercer cette fonction à partir de sa formation, de son expérience, de son travail personnel sur lui-même, et de sa supervision initiale.

Il respecte la confidentialité des échanges.

L’exercice professionnel du coaching nécessite une supervision et le coach est tenu de disposer d’un lieu de supervision et d’y recourir chaque fois que la situation l’exige.

Conscient de sa position, le coach s’interdit d’exercer tout abus d’influence.

Il prend tous les moyens propres à permettre, dans le cadre de la demande du client, le développement professionnel et personnel du coaché, y compris en ayant recours, si besoin est, à un confrère.

Le coach peut refuser une prise en charge de coaching pour des raisons propres à l’organisation, au demandeur ou à lui-même.

Devoirs du coach vis-à-vis du coaché

Le coach se doit d’être attentif à la signification et aux effets du lieu de la séance de coaching.

Le coaching est une technique de développement professionnel et personnel. Le coach laisse de ce fait toute la responsabilité de ses décisions au coaché.

Toute demande de coaching, lorsqu’il y a prise en charge par une organisation, répond à deux niveaux de demande : l’une formulée par l’entreprise et l’autre par l’intéressé lui-même. Le coach valide la demande du coaché.

Le coach adapte son intervention dans le respect des étapes de développement du coaché.

Devoirs du coach vis-à-vis de l’organisation

Le coach est attentif au métier, aux usages, à la culture, au contexte et aux contraintes de l’organisation pour laquelle il travaille.

Il ne peut rendre compte de son action au donneur d’ordre que dans les limites établies avec le coaché.

Le coaching s’exerce dans la synthèse des intérêts du coaché et de son organisation.